28/05/2009

Vendée : enjeu de mémoire, jeux de cocos


Les éditions du Cerf ont récemment réédité l’ouvrage de Gracchus Babeuf La guerre de Vendée et le système de dépopulation paru en 1795, à l’occasion du procès de Jean-Baptiste Carrier, auteur des noyades de Nantes, entre autres massacres.

Or si l’assassin Carrier a payé pour ses crimes, il a principalement servi de bouc émissaire, disculpant de ce fait les autres terroristes qui s'étaient réclamés de son autorité pour ne pas être jugés. De même, l’histoire nationale a entièrement occulté ce qui eut lieu en Vendée, en 1793 et 1794. C’est ce que Reynald Sécher entend rappeler en donnant la parole à Gracchus Babeuf, qui publia ce réquisitoire d’une modernité inouïe contre la politique des Conventionnels. Le crime de masse dirigé contre les Vendéens, tous les Vendéens (royalistes ou non), est, aux yeux de Babeuf, injustifiable. Son texte aux allures de pamphlet peut rebuter par une éloquence révolutionnaire et des références à l'antiquité désormais démodées. Néanmoins, le texte de Babeuf vaut la peine d’être lu, tant pour sa modernité (son concept de populicide devance celui de génocide), pour le témoignage qu'il apporte sur la connaissance qu'avaient les contemporains de l'horreur commise, que pour l’appareil critique qui l’entoure : les préfaces et introductions de Secher, Courtois et Brégeon sont passionnantes. Elles ont le mérite de recentrer le débat autour du "génocide vendéen".

Les noyades : c'est la fête à Nantes


Dans sa préface, Stéphane Courtois rappelle que le terme de génocide fut inventé par un Polonais d’origine juive, Raphaël Lemkin. Ce juriste avait fui les deux régimes totalitaires de son époque, communiste et nazi. Face à l’abomination des crimes nazis, Lemkin déduisait que c’était la première fois qu’un État conceptualisait l’extermination d’un groupe humain. En conséquence, le terme pour l’exprimer devait, lui aussi, être neuf. Il créa donc le terme de « génocide » à partir du grec (« géno- », race/tribu) et du latin (« -cide », idée de tuer). Mais Lemkin n’avait jamais entendu parler de la Vendée, ni du terme « populicide », forgé à cette occasion par Babeuf. Chose étonnante, Babeuf qualifia de « crime contre l’Humanité » l’anéantissement des Vendéens par la Convention. (1)

Reynald Sécher note, dans son avant-propos, que les Français ont du mal à concevoir le concept de génocide tel qu'il fut défini par le Tribunal international de Nuremberg, en 1945. C’est l’occasion pour lui de le rappeler à un large public. Il existe 3 types de génocide: 1°) la conception d’extermination d’un groupe humain de type ethnique, racial ou religieux. 2°) la réalisation, totale ou partielle de cette extermination. 3°) la complicité dans la conception ou la réalisation de l’extermination.

La question est donc de savoir si l’on conceptualisa, si l'on réalisa l’extermination en Vendée ? Et si la Vendée constitua bien un «groupe humain de type ethnique, racial ou religieux»?

R. Sécher, historien et docteur d’État, entend y répondre, documents à l’appui. C'est le moyen de faire sortir cette question de la polémique «franco-française», trop souvent réduite à voir s'opposer les historiens dits «royalistes ou catholiques» (les seuls, avec les Vendéens, à se soucier de la question), aux «historiens robespierristes / de tendance communiste», qui détiennent les postes-clé universitaires, et contrôlent le discours en vigueur sur ces évènements historiques. Mais le débat est faussé, ces derniers faisant avorter toute discussion sous le prétexte qu’on ne peut faire d’omelette sans casser d’œufs : "les intérêts supérieurs de la France appelaient ces dommages collatéraux", ou bien : "on a exagéré, il y a eu des massacres, mais il n'y a pas eu tant de morts que cela", ou encore: "il fallait mater les rebelles", etc. Plus élégamment, lorsqu'ils se trouvent dans l'incapacité de réfuter les preuves qu'ils ont sous les yeux, ils renvoient les «partisans du génocide» à leurs liens personnels à la cause «royaliste», «catholique», «contre-révolutionnaire», «ultra», et, implicitement, à la cause «fasciste» (cette digne méthode s'appelle la loi de Godwin). Comme si, en employant contre leurs adversaires la stratégie du discrédit par l'insulte, ils se situaient, en retour, dans le domaine du pur esprit, sur le terrain de l'impartialité scientifique. Et le fait que certains défenseurs de la Vendée soient "conservateurs", cela suffit-il à réduire leurs travaux et recherches au néant, à un fantasme? L'historien n'est-il pas supposé se défaire de ses préjugés en travaillant? Seulement, c'est un fait, la question prend une tournure dramatique du point de vue des "professeurs": en parvenant à établir légalement qu'il y eut génocide, ces historiens (soupçonnés de royalisme et de catholicisme, des idéologies relevant des "heures les plus sombres de notre Histoire"), ces historiens "douteux" ne risqueraient-ils pas d'illustrer que la République fut établie sur des mystifications et des mensonges ? des "mensonges" de ce genre-là: "Avant 1789: tyrannie, famines, obscurantisme... après 1789: liberté, fraternité, amour de l'humanité"?... Chose terrible, ou comique: c'est à ces questions menaçantes que tentent de répondre nos "professeurs", piégés par l'esprit partisan dans leurs tentatives de faire respecter à tout prix la virginité de la «République» (Liberté, Egalité, Fraternité). Leurs réponses sont rudimentaires, efficaces : soit le silence de plomb sur le sujet, soit l'interdiction, sous peine d'exclusion, d'évoquer le massacre vendéen autrement que comme une nécessité (exemple: Secher faillit ne jamais soutenir sa thèse). Ironie de l’histoire : le Babeuf qui blâma la Convention, Robespierre et les terroristes, le Babeuf défenseur des Vendéens, reste le même Babeuf considéré par nos "professeurs" comme le père du communisme, le héros de la cause universelle de l'Humanité (on n'est jamais si bien trahi que par les siens, n'est-ce pas?). Mais, contrairement à eux, Babeuf n'admettait pas le crime par nécessité. C'est en cela qu'il n'est pas "communiste" totalitaire. Voilà pour l’aspect comique de la chose. C’est le seul. Délaissons un instant nos camarades et venons-en aux choses sérieuses.

Gracchus Babeuf dénonça les terroristes et Robespierre. Par la suite Fouché lui fit couper la tête


1°) Y a–t-il eu conception d’extermination ? Oui. Il y eut des lois. «Phénomène unique dans l’histoire, écrit Seycher, ce sont les élus d’un peuple souverain qui, le 1er août 1793, à l’unanimité, votent une loi d’«anéantissement» -c’est-à-dire la destruction totale par le feu et le fer- d’un pan entier du territoire dont ils sont les représentants, et quelques semaines plus tard, déçus de n’être pas encore arrivés à leurs fins, votent, le 1er octobre 1793, une nouvelle loi, là encore à l’unanimité, d’ « extermination » de la population de ce même territoire.» (p.26-27). Il fallait définitivement stopper cette guerre : les Vendéens se battaient, prenaient les armes (comme 60% de la France d'alors contre "Paris" et la Révolution). Mais la République était mise en danger: les Vendéens avaient non seulement refusé de participer à la levée des trois cent mille hommes contre l'Europe, mais étaient en outre des "fanatiques": ils avaient décidé spontanément de se battre pour Dieu et pour le Roi.

Un insigne vendéen

En partie pour ces raisons, il était nécessaire qu’ils disparaissent. Voici les ordres des législateurs: « Soldats de la liberté. Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’Octobre ; le salut de la patrie l’exige ; l’impatience du peuple français le commande ». Par "brigands", on entend tous les habitants de la Vendée, « Bleus (républicains) et Blancs (royalistes) confondus ». Bref on va les assassiner, explique Courtois, «non pas pour ce qu’ils ont fait –qui pourrait cesser- ou pour ce qu’ils croient –qui pourrait changer à travers une conversion-, mais pour ce qu’ils sont, du simple fait qu’ils existent ». Cela est typique de la démarche génocidaire : tuer les juifs parce qu’ils sont juifs, les arméniens parce qu’ils sont arméniens, etc. On a bien choisi l'extermination systématique par critère ethnique: vendéen/"race de brigands".


2°) la réalisation de l’extermination : Sécher cite la lettre originale du général en chef des armées de l’Ouest, Tureau, datée du 24 janvier 1794 (conservée dans les archives militaires du Fort de Vincennes) : «J’ai commencé l’exécution du plan que j’avais conçu de traverser la Vendée sur douze colonnes [...] Enfin si mes intentions sont bien secondées, il n’existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons ni substances ni armes ni habitants que ceux qui cachés dans le fond des forêts auront échappé aux plus scrupuleuses perquisitions». Tureau, sentant que la responsabilité qui l'incombe pourrait se retourner contre lui, cherche à se couvrir et demande l’aval du Comité de Salut Public, aval qu’on lui donne le 8 février : cela, sans état d’âme, en toute "raison". Sécher rappelle qu'un nombre incalculable d’autres témoignages accessibles existent (dont un certain nombre émanant d'officiers républicains, épouvantés), attestant que les contemporains avaient parfaitement conscience de l’abomination qui fut commise. Pour les chiffres des morts comme les méthodes employées, que je renonce à évoquer ici, je renvoie à l'ouvrage-majeur de Secher, La Vendée-Vengé (1986) qui, en décrivant les méthodes utilisées par les révolutionnaires, trace la ligne directrice d'une généalogie française des méthodes nazies et communistes du XXe siècle.

Robespierre dans son éternel costume d'aristocrate:
perruque poudrée et sourire de bichon maltais


3°) Par le concept de mémoricide, Secher rend alors compte de ce qui relève de l'horreur ou, plus simplement, de complicité : «De nos jours, soit deux cents ans après les évènements, ce crime est nié ou, plus surprenant, justifié». Par exemple, l’affaire Bara, montée de toutes pièces par Robespierre (déc. 1793) pour légitimer a posteriori sa politique d’anéantissement de la Vendée, continue d’être présentée comme véridique, alors qu'elle relevait exclusivement de la propagande. Desmarrès, le supérieur de Bara, qui en avait d'abord donné le rapport, fut guillotiné après s'être étonné de la version que l'on faisait subir à son son texte (p.29-30 dans l'avant-propos). Les Conventionnels le redisent: «Il faut s’il est nécessaire, employer le fer et le feu, mais en rendant les Vendéens coupables aux yeux de la nation du mal que nous leur ferons». Et le même esprit continue de sévir dans l'Histoire nationale. Selon Secher, c’est «au nom d’un intérêt pseudo-supérieur de la nation et de la République (ce qui permet tout, justifie tout)» que l’on se permet de réécrire la mémoire de la Vendée, que l’on déforme aujourd'hui encore les faits jusque dans les plus hautes instances universitaires. Une mémoire occultée sciemment, volontairement. Car ces professeurs savent qu’ils mentent. Au cours de l’émission de la chaîne Histoire qui fait la promotion de leur livre (en lien vidéo ici, via ce blog) Reynald Sécher et Stéphane Courtois évoquent la mémoire de la Vendée dans les régimes communistes. Les régimes communistes (totalitaires) considéraient le traitement de la Vendée comme un modèle à suivre. Stéphane Courtois rappelle, qu’au soir du 7 novembre 1917, Lénine demanda : «Où est notre Vendée ?». Il la trouva dans les Cosaques, et publia un ordre écrit d’extermination totale à leur endroit, en 1918. Lénine maîtrisait parfaitement cette histoire, ajoute Reynald Sécher : cet illustre tortionnaire passa ses vacances en Vendée, en 1910, à Pornic (précisément là où un massacre fut perpétré par les Bleus), accompagné de sa femme. Pour plus d'informations sur le lien conscient entre Révolution française et révolution bolchévique, je vous renvoie à la remarquable contribution de Stéphane Courtois au Livre noir de la Révolution française (2008).


Lénine voyait dans la Vendée un modèle historique d'extermination


De même, Pol-Pot, en exterminant une partie de sa population, l’appella aussi « Vendée », pour la simple raison que ... Pol-Pot et son entourage avaient été formés en France par des militants communistes. Or, on le sait en France, remarque S. Courtois, les études sur la Révolution sont contrôlées depuis bien longtemps par des communistes, ou par ceux qui adhèrent de tout cœur, ou de toute leur ambition, à cette histoire officielle. Responsabilité des professeurs, donc. Je ne donnerai pas de nom (la délation étant chose révolutionnaire) mais, qu’ils officient à l’université ou au lycée, cette lignée de menteurs "professionnels" continue à gangréner le XXIe siècle. Par ailleurs, pour reprendre le joli titre d’un ouvrage d'Albert Thibaudet, cette «république des professeurs» n’est-elle pas responsable du désastre général que l’on constate journellement? Inculture, vulgarité, relativisme, réduction de l'histoire de France à la Saint-Barthélémy et à la Révolution française... Tels sont les fruits avariés du communisme, arbre pourrissant de l'éducation nationale.

Pol-Pot ; il a presque l'air gentil en souriant

--
Notes

(1) Ce qui étonnera peut-être les humanistes professionnels, c'est que Robespierre s'est lui- même servi de ce concept de "crime contre l'Humanité", pour l'appliquer à ceux qui avaient des cas de conscience et refusaient de tuer au nom de la République! Il disait : «Les massacrés étaient des ennemis politiques, et la clémence qui leur pardonne est barbare, c’est un crime contre l’humanitéPar ailleurs on peut lire ce dossier sur un site royaliste, intéressant par toutes les citations et références qu'il donne sur ce sujet.

Si vous désirez en savoir plus, je vous conseille les lectures suivantes: le livre de Babeuf, la Vendée-Vengé de Sécher, ainsi que Le livre noir de la Révolution française. On trouvera dans ce dernier ouvrage un article de Secher sur l'historique du "mémoricide", ou "le travail de manipulation de la mémoire", qui a commencé en 1830 sous le règne de Louis-Philippe. Pour ce roi citoyen il fallait "nettoyer" la Révolution de toute souillure au nom de l'intérêt supérieur de la nation et des principes "fondateurs" de la Révolution... Enfin, pour allier le plaisir de la lecture à la découverte historique je ne saurais vous recommander assez fortement les Mémoires de la marquise de la Rochejaquelein, dont l'auteur fut successivement l'épouse de deux combattants "vendéens": ces Mémoires constituent ainsi un merveilleux témoignage sur l'héroïsme et l'initiative prise par le peuple vendéen contre la Révolution, laquelle voulait les priver, selon eux, de leur véritable liberté.

Le héros Henri de la Rochejaquelein était le frère du second époux de la mémorialiste La Rochejaquelein

12/05/2009

Révolutionnaires embourgeoisés

Nicolas Gomez Davila (1930)


Voici des phrases à méditer :

« Les révolutions se font pour changer la propriété des biens et le nom des rues. »

Nicolas Gomez Davila, Le réactionnaire authentique.

"Les opinions révolutionnaires ouvrent la seule carrière, dans la société actuelle, qui assure une position sociale respectable, lucrative, et paisible".

" Saint-Just, malgré son comportement de hyène, est un éminent penseur bourgeois; sa fameuse phrase sur "le bonheur" mérite de servir d'épigraphe à des revues féminines".

Nicolas Gomez Davila, Les Horreurs de la démocratie, Anatolia, Ed. Du Rocher (2003)


Tout cela semble-t-il absurde ? L'idée que la Révolution n'est pas incompatible avec la bourgeoisie et la richesse est certes plus tolérée qu'auparavant, mais il est nécessaire d'ouvrir les yeux, non seulement sur l'histoire moderne mais également sur notre histoire contemporaine. Je livrerai trois exemples illustres qui mettront cette idée en lumière.


Joseph Fouché

Ce révolutionnaire terroriste des années 1790, devint richissime avec Napoléon qui l'adouba du doux nom de duc d’Otrante. Pendant un temps meilleur ami de Robespierre, il démontra son civisme en persécutant la propriété privée, les riches et l’Eglise. Il est surnommé le «Mitrailleur de Lyon» pour avoir augmenté le taux d'extermination des vermines par la mitraille (plus efficace et moins coûteux que la guillotine). Pionnier du communisme, il écrit, dans son Manifeste de 1793 : «Tout homme qui a au-delà de ses besoins ne peut plus user, il ne peut qu’abuser». Devant le tribunal où il doit répondre de ses actes, il se tire de ses crimes en rejetant la faute sur son complice, Collot d’Herbois. Il fait tomber Robespierre, son ex-meilleur ami. Ses talents machiavéliques lui valent par la suite de travailler pour Napoléon. Au moment opportun, après Waterloo, il devient chef du gouvernement provisoire. Il finit ses jours millionnaire, exilé par les Bourbons qui tolèrent mal un régicide dans leur royaume.


Daniel Cohn-Bendit


Dany le rouge est devenu Dany le vert. Inscrit en 68 sur la liste noire des étudiants de l’université, c’est un rebelle, un lover de la Révolution. Grand homme surtout, car il est interdit de séjour en France jusqu’en 1978 (l’exil est gage de révolte et de dignité). Il signe sa rupture d’avec la Révolution en 1986 dans son ouvrage : «Nous l’avons tant aimée, la Révolution». Le sous-titre aurait pu être complété par : « Et maintenant, il est où mon pognon? ». Candidat à l’étiquette des verts à la mairie de Francfort, puis au Parlement européen où il siège désormais en tant que grande figure historique, il serre la pince à Sarkozy, conservant ses piques spirituelles et sa grossièreté pour les seuls fascistes. La définition qu’il a donnée de lui-même «libéral-libertaire » lui convient bien. Tout contester mais ne pas se priver. Telle est la devise de la Révolution, telle est la devise des embourgeoisés. Dans le même style on pourra le comparer au révolutionnaire de Neuilly, j'ai nommé Besancenot, mais ce dernier n’a pas encore eu le bonheur de s’illustrer dans une Révolution de grande envergure. On attend donc ce moment entre tous désirable, en lisant son ouvrage Che Guevara : une braise qui brûle encore, qui est un peu l’autobiographie de sa vie antérieure. La crise mondiale et le N.P.A. lui donneront-ils cette occasion rêvée de porter les armes, le béret et le cigare de son idole ?

le moment historique de réconciliation entre l'oppression et la liberté


Mikhaïl Khodorkovski


Enfin, pour ceux qui auraient encore des doutes sur la compatibilité entre conviction révolutionnaire et richesse colossale, on évoquera le cas du fameux oligarque russe, Mikhaïl Khodorkovski, dont l’emprisonnement a suscité l’indignation des classes médiatiques françaises. Arrêté en 2004 et emprisonné depuis par de crasseux anti-américains, il se faisait remarquer, étant jeune, par son grand activisme dans les Jeunesses communistes (Komsomol). Membre du parti, il a tout de même réussi à bâtir une fortune personnelle estimée à 15 milliards de dollars, en dirigeant le groupe Ioukos (pétrole) par la suite. Certains humanistes s’étonnent de ses scabreuses conditions de détention, conditions scandaleuses au vu de sa grande richesse et de son appartenance à la mafia (ou de son communisme? - la question est posée).